Présentation d'Airelle Sauvage


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Airelle Sauvage ♦ Femelle ♦ 15 lunes ♦ Guerrière ♦ Clan des Etoiles ♦








My Good Looks Airelle Sauvage a le corps fin et long. Sa queue, très fine elle aussi, et toujours relevée, et quand elle ne l'est pas, c'est qu'elle suit les lignes du vent, ou bien qu'elle borde délicatement son corps. Son poil tigré de roux et de roux clair flamboient avec le soleil. Ses yeux verts pétillent de joie et de beauté. Ses moustaches très longues remuent souvent avec ses émotions. Sur son visage, son museau rose, et au dessus, ses oreilles. On pourrait trouver mille morts pour les décrire, mais le seul qui est important : inutiles. Airelle Sauvage. Elle a perdu son ouïe lors de l'accident qui lui a coûté la vie.

What Am I Like ? Secrète, insaisissable. Mystérieuse, discrète. Airelle Sauvage est incompréhensible de part ses sautes d'humeur incroyables et le fait qu'elle échappe toujours à celui qui croit la connaître. Irrespectueuse, insolente et pourtant respectée, elle est charmeuse et utilise fréquemment sa logique et son intelligence pour tirer profit de n'importe quelle situation. Airelle Sauvage est folle et pourtant elle sait s'occuper de n'importe qui, n'importe quoi. Elle est autonome et très entrepreneuse. Elle est sage et connaît la vie dans le moindre de ses recoins.




My Life, My Story


First Chapter; C'était une journée chaude, une de celle où le soleil se lève tôt et se couche tard, très tard. C'était le solstice d'été. Ma mère ne disait plus rien, et elle nous serrait contre elle. Mon père, mon père n'était pas là. Mon père est un solitaire. Je l'ai appris plus tard, et la seule chose qui m'est venue à l'esprit quand je suis née fut douleur. J'avais mal, mal de respirer, mais j'étais obligée, la volonté de vivre m'y obligeait. Mais en même temps que je pleurais, je riais, je riais de vivre.

Second Chapter; Je grandis, passait apprentie.Je devins guerrière après un court apprentissage, les temps étaient durs. Mon frère, Petite Ortie, mourut à cause des catastrophes. Je n'ai jamais revu mon père, et ma mère en souffrait beaucoup. Nuage d'Epines, maman et moi nous sommes soutenus, pour supporter la mort de notre père et de notre frère. C'était un choc pour nous, mais nous étions sûr d'y arriver. Et nous avions la chance d'être encore une famille, car beaucoup dans notre clan avaient perdus tous leurs proches. J'avais mal pour eux. Griffe d'Epines et moi sommes très proches et nous aidons notre mère, qui se fait âgée, à survivre aux catastrophes. Nous n'avions alors pas peur de nous enfuir, mais de nous enfuir sans elle.

Third Chapter; Je me souviens de ce matou. Il avait le pelage blanc, long, magnifique. Il était gentil, déterminé, attentionné. Je ne lui avais jamais vraiment parlé jusqu'à ce jour, où il devint aveugle. Ce fut horrible pour nous tous, car il était un valeureux guerrier. Rejeté par ses chatons, il se renfermait, et je cru revoir ma mère, lorsqu'elle perdit son compagnon. Car il y a pire que de perdre la vie, c'est de perdre la raison de vivre. Dès lors, je l'ai aidé à surmonté ça, et ma mère et lui se sont liés d'une amitié étrange. Une amitié intermédiaire car j'essayais que chacun de leur côté se familiarisent avec les autres membres. Car c'est souvent les anciens que l'ont laisse au tapis, qu'on oublie, et un mort qu'on abandonne meurt deux fois, et je trouvais ça alors vraiment trop horrible. Je me rappelle que peu de ses yeux bleus, mais j'aimais lorsqu'il me regardait, ses yeux vides et pourtant emplis de reconnaissance.

Fourth Chapter; soleil caresse mon pelage. Je me sens très bien, et je n'ai aucune envie de bouger pour suivre cette voix qui m'appelle. La chaleur est peut être un peu forte, l'odeur horrible et grattant à la gorge, mais j'étais tellement bien. Soudain, on me tira et me secoua, me hurlant dessus. J'ouvris les yeux et découvrit alors des langues de feu léchant le camp. Des hautes tornades de fumées remplissant l'espace. Je ne comprenais plus rien, j'étais perdue. Je compris alors. Le feu, le feu ravageait notre clan. Il nous fallait partir, il n'y avait aucune autre solution. Griffe d'Epines me tira hors du lit.

«Où est mère ?
- Devant, avec les anciens, ne t'en fais pas pour elle.»

Je hochais la tête. Je m'adaptais si vite à la situation que cela me surprenait moi - même. Nous courûmes tout deux autour du camp, et nous dénichâmes un chaton gris glacé d'effroi. Je le pris et lui dis de retenir sa respiration, si il le pouvait. Nous sortîmes en sautant par dessus un nuage de fumée grise. Ca puait, et j'accélérais l'allure. J'attendis mon frère et courut à son allure pour rejoindre les autres. La reine du chaton nous remercia infiniment, le visage inondé de larmes. Je la rassurais et lui souhaitais que son chaton aille bien. Nous nous mîmes en route. J'étais au devant, avec mon frère, près de notre mère. Nous la surveillions, elle et les deux chatons qu'elle surveillait. J'en tenais un, et Griffe d'Epines l'autre. Nous étions anxieux à l'idée de quitter nos terres, et nous avions du mal à y croire. Nous nous avancions vers l'inconnu, et c'était tout aussi excitant que dangereux.

Fiveth Chapter; Voilà plusieurs jours que nous marchions ainsi. Le meneur avait dans sa tête une destination précise, mais étrangement nous n'en savions que peu, comme si les choses que nous savions pourraient nous faire revenir sur nos pas et abandonner tout espoir de trouver un refuge. Mais moi je ne perdais pas espoir. Soudain, voilà que tout freine. Griffe d'Epines, maman et moi sommes au milieu et ne voyons à droite et à gauche qu'une rivière tumultueuse. Tous se lamentent de ne jamais pouvoir la traverser. Désespéré, certains espèrent que les humains feront un barrage, d'autres veulent faire un barrage, et d'autre encore attendre la gelée de cette eau. La dernière semble la meilleure solution seulement avec ces remous, nous gèlerons avant l'eau ! Soudain, quelqu'un aperçoit un pont. Au loin, les flammes progressent, nous le voyons. C'est notre seule chance. Les apprentis se précipitent sur le pont, vérifiant ainsi leur solidité. Les anciens passent, encadrés de guerriers, ces derniers faisant de multiples aller-retour. Griffe d'Epines faisait partie d'eux, moi et mère restions à l'écart, elle avait peur. J'essayais de la convaincre.

«Je suis à côté de toi, tout va bien se passer.
- Et mes chatons !
- Tiens bien le dernier, Griffe d'Epines a prit l'autre, et le voilà de l'autre côté. Tiens le fort.
- Et si ... ?
- Rien n'arrivera. Je serais devant toi, ne t'inquiètes pas. Si le pont tombe, recule le plus vite possible avec le chaton.»

Ma mère hocha faiblement la tête et je m'engageais sur le pont. En dessous, les remous de l'eau m'éclaboussaient. C'était affreux. Je continuais tout de même ma route, malgré la peur qui me prenait aux entrailles. Je frémis, et vérifiais que ma mère était derrière. Elle avançait toujours. Je posais alors un pied sur la terre ferme, puis, deux, trois. Quatre. J'étais à l'abri. J'entendis un cri et vis alors que a mère n'était plus sur le pont, mais en aval de la rivière. Sans réfléchir, je plongeais alors dans l'eau. Malgré l'effort qu'elle fournissait pour garder sa tête hors de l'eau et celle du chaton, elle me dit.

«Sauve le chaton ! Fais le pour moi ! Sauve mon chaton !»

J'obéis, le visage et le corps glacé. Je prit le chaton par la peau du cou et l'emmenais sur la rive. Une fois que je m'assurais qu'il était entre de bonnes mains, je replongeais pour chercher ma mère. Mais je ne la trouvais pas. Je hurlais son nom.

«MAMAAN ! OU ES - TU ? MAMAAN ?!»

Elle ne me répondais pas. Je plongeais alors, mais le remous était fort et moi épuisée, j'essayais de rejoindre la rive mais alors je m'aperçus que j'étais bien plus loin, la rivière bien plus large et le courant bien plus fort. Mais je me battis, j'essayais de progresser vers la rive, et la panique de ne pas trouver ma mère bloquait mes forces. Mais chaque fois que je progressais d'un mètre, je reculais vers les chutes, vers la mort. Lorsqu'elles arrivèrent proches de moi, je poussais un cri d'effroi, en buvait la tasse et perdit alors mon souffle qui jusqu'alors me permettais de rester à la surface. Je pleurais, mais ça ne se voyait pas. Je sombrais, sans rien comprendre, sans rien maîtriser. Je manquais d'air, l'eau m'oppressait. J'en avais mal, et je souffrais sans souffrir car la douleur était trop ample pour que je sois consciente.



L'engourdissement gagne mon corps,
Abîmé dans une eau pure.
L'air est innaccessible,
Mes yeux s'exorbitent, et hurlent...

Les membres sont gelés, le sang ne circule plus.
La synovie s'évapore...
Mon cerveau baigne dans l'eau,
Luminescent foetus dans sa poche amniotique...

Le flot de vie se meut en flot de mort.
Il intoxique mon organisme.
Le poison coule dans mes veines,
Et je sombre toujours...

Mon esprit cogne la paroi de la boîte crânienne.
Mes tympans éclatent, Ô douleur affreuse !
Mes poumons sont noyés par une inspiration
Qui s'avérait inéluctable, et mortelle...

Mon cadavre est pierre du lac.
Y demeure encore l'âme, en résidente contrainte.
Le logement ne convient pas, mais il est trop tard:

Le bail est consommé,
Et non-renouvelable...



Sixth ChapterMais qui sont ces gens ? Notre ancien meneur, des guerriers disparus, mon père ? Que fais-je ici ? Oh ! Cette apprentie du Clan qui es ... morte ?! Mon frère, Petite Ortie. Il a grandit ! C'est effarent. Il vient à moi, et j'ai envie de lui bondir dessus mais avec tout ces regards sages autour de moi qui m'observent je n'ose pas. Il me sourit puis me dit d'une voix mure et calme, posée. Lente. Pleine d'amour.

«Bienvenue au Clan des Etoiles, ma soeur ...»

Mais ses lèvres ne bougèrent pas. Mon sourire se figea. Je compris alors. Cette vérité s'afficha à moi. Elle claqua comme un fouet dans ma conscience. J'eus envie de pleurer. De hurler. De taper le sol. Je compris ce que j'étais.
J'étais devenue sourde.
Et j'étais surtout, surtout.
Morte.









Me, Behind the Screen Votre Nom (Facultatif) : Elodie. Votre Âge (Facultatif) : 13 ans. Comment as-tu connu le forum ? Je suis Colibri. As-tu un moyen de l’améliorer ? L'écriture générale en plus foncé (: Les codes du règlement : [CODES BONS]

Contente que tu restes, finalement ! :D

• Miwu : Je préfère qu'elle reste sourde /o Ca fait partie du personnage ^w^ Et j'ai jamais joué avec un handicap :p Ma ptite chatte ne va pas grandir :D Elle av rester à 1 ans et 3 lunes, ça laisse donc le choix pour l'âge des liens, en restant tout de même un peu plausible :3 Oui, je vais la faire mourir pendant que nous traversons un pont un peu bizarre, et finalement il s'écroule au dessus de la grosse rivière pendant qu'une reine traverse et ses deux chatons, alors la reine sort de l'eau, mais fatiguée elle n'a pas put prendre ses chatons alors Airelle, vu qu'elle est jeune et forte, saute, lance les chatons sur la rive mais le courant elle trop fort et elle se fait emporter. C'est plausible ? :D

Oiseau : J'ai regardé ton histoire, tu pourrais être un ami cher que j'ai aidé, notamment à surmonté ta peur de ton ancien novice, et maintenant elle te hante vu qu'elle est morte ? Et tu la vois en rêve ?^.^

Griffe d'Epines : Merci <3 J'ai lu ton histoire toi aussi (: Ma soeur que j'ai fais mourir pourrait être ton frère mort, ta mère pourrait être celle des chatons, mais finalement elle ne survit pas et me dit de juste sauver les chatons, et son père que moi j'ai mis en domestique puis partit, je peux le mettre en solitaire pour coller à ton histoire, en plus ma mère que j'ai mis est comme la tienne, effondrée après la mort de leur compagnon (: Dans ce cas là, ça serait plus plausible que je saute à la rescousse de ma mère que d'une reine que je ne connais pas bien x) Et du coup ma mère mourrait plus tard (: Enfin, je modifie mon histoire pour ça et je vois après avec toi (:

C'est une super idée, sœurette décédée *crève*
Donc, les chatons mourraient plus tard dans le voyage ?